Mon histoire



Le 27 mai 1972, à 2h45 du matin, mes parents rentraient d’une réunion d’indépendants boulangers. Il pleuvait. Mon papa n’a pas vu cette voiture qui lui refusait la priorité de droite et le choc fut fatal entre sa camionnette de boulanger et une voiture de sport. Le choc latéral fut d’une extrême violence, au point de blesser ma maman qui était enceinte de 7 mois.

Dans les 10 minutes qui suivirent, une ambulance transporta ma maman, très mal en point, aux urgences. Le choc avait brisé la poche amniotique, le placenta était éclaté, et j’étais en train de mourir asphyxié et intoxiqué. Ma maman aussi était en train de nous abandonner. L’équipe médicale agit dans l’urgence et, en premier lieu, pour sauver la vie de ma maman, ils provoquèrent l’accouchement de force.

Me voici sur une table de post-opération néonatale, mort-né, et ma maman soutenue en vie par mon papa et la raison de vivre. L’équipe médicale expliqua que j’étais tout bleu et mort-né. Toute la famille était là pour prier les médecins de tout faire pour me sauver la vie. Cinq minutes après l’accouchement, les infirmiers me mirent dans un petit box de transport. Dix minutes plus tard, un hélicoptère médical d’urgence était là pour m’embarquer vers Bruxelles, dans une unité néonatale spécialisée.

Mort-né prématuré de 7 mois, tout bleu d’asphyxie et de groupe sanguin B-. Les médecins réussirent à me relancer vers la vie par des pratiques spécifiques et spécialisées. Dès que je sortis de cet état de mort-né clinique et stabilisé, le corps médical pratiqua une exsanguino-transfusion sanguine, me retirant tout mon sang de groupe B négatif contaminé par l’intoxication du placenta détruit dans l’accident et le remplaçant par du sang propre et filtré. Quel coup de chance, direz-vous, d’avoir du sang B négatif sous la main, tout prêt, alors que ce sang est l’un des plus rares, représentant seulement 2% de l’humanité. Personnellement, je ne crois pas à la chance ni au hasard.

Quand cette opération d’exsanguino-transfusion sanguine fut terminée, le corps médical m’apporta un appoint d’immunologie, en cautérisant et fixant dans un nouveau-né du sang nouveau par appoints de lymphocytes T et B. On me rendit à mes parents après un séjour de 3 mois en néonatologie. D’office, l’équipe médicale fit comprendre à mes parents que je serais différent de la moyenne humaine.

Je fus accueilli dans le foyer de mes parents par une maman poule et un papa qui, sans me refuser, dit : « Ce n’est pas mon fils », comme une forme de soupçon. À ce propos, mon papa me traita comme le meilleur de ses enfants et m’offrit une éducation d’élite dans de nombreux domaines. Mes tout premiers souvenirs furent que je n’étais pas comme les autres humains et que je me sentais très mal à l’aise parmi eux, sans rien savoir de plus.

À 10 ans, la relativité n’avait plus de secrets pour moi, car enseignée parallèlement par mes parents et par la famille en toge de professeurs. À 10 ans, j’étais déjà une bête noire à l’école avec des théories et postulats irritant les professeurs, au sujet que zéro n’existe pas, l’infini n’existe pas, et deux droites parallèles n’existeront jamais au sens réel et observable. À 10 ans, la remise en question de la relativité générale fut faite aussi dans le sens qu’elle n’est pas étendue uniformément dans tout le cosmos tel une constante. À mes 10 ans, je parlais déjà de l’anti-relativité.

Premier incident : À la fin de mes 10 ans, je jouais dans le jardin avec mes petits soldats et voitures. J’avais monté un champ de guerre opposant la NASA à des Aliens dans une guerre à l’énergie sur une planète lointaine. J’avais monté avec des objets récupérés une méga génératrice d’énergie cosmique à travers une grosse pile, des bobinages, du cuivre, des vis, et au centre, près de cette génératrice, le véhicule d’élite des forces spéciales de la NASA. Ils étaient en train de gagner la guerre et s’approprier le module d’énergie.

À 12h00, il était l’heure de manger, et je fus appelé par ma maman pour le repas. Un œil sur mon assiette, un œil sur mon chantier de guerre. À 12h30, de retour dans le jardin, ce véhicule d’élite avait disparu. J’en parlai à mes parents, et toutes les pistes furent explorées sauf une. Mes parents réussirent à me convaincre à moitié que mon petit véhicule NASA avait sûrement été volé par une pie, un rat, ou même un chat. Intimement, je pensais avec des rêves d’enfant que ce véhicule avait tout simplement été dématérialisé dans une autre dimension à cause de tout ce montage pour cette pseudo génératrice d’énergie cosmique, en réalité le vrai montage d’un circuit RLC avec des capteurs paraboliques externes sur une grosse batterie de 12 volts épuisée.

À mes 12 ans, je sortis troisième élève sur 297 individus des examens pour le certificat d’enseignement de base, avec des professeurs qui ne voulaient plus me voir, même en peinture. Malgré tout, les professeurs firent deux recommandations à mes parents : soit me mettre dans l’un des collèges les plus poussés du grand Charleroi, soit investiguer plus loin avec un diagnostic spécialisé P.M.S. Mes parents suivirent les deux recommandations, et par un diagnostic qui dura plus de 6 mois, l’expertise révéla que j’étais un Haut Potentiel, et que je devrais être dirigé vers une école plus adaptée et hélas très coûteuse. Mes parents n’avaient pas tout cet argent pour l’accompagnement d’un élève intellectuellement précoce. Cette expertise révéla que je souffrais d’une empathie hyper dimensionnée et d’une hypersensibilité plus qu’anormale.

À cette époque, en 1984, on ne parlait pas si ouvertement du profil très controversé de l’enfant indigo.



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